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Deux critiques de « Au commencement était…, Une nouvelle histoire de l’humanité »

Publiées par la revue Sociétés plurielles, deux critiques du best-seller de David Graeber et David Wengrow sont dorénavant lisibles en ligne.

La première est celle de Walter Scheidel, historien et enseignant à Stanford. À titre personnel, je la trouve magistrale, couvrant l’ensemble des principaux aspects problématiques du livre et discutant de la lecture générale de l’histoire (ou de l'évolution sociale) soulevée par ce qui se veut un contre-récit. Le texte existait en anglais, mais cette traduction devrait permettre à un plus large public francophone d’y accéder.

La seconde critique est celle d’un autre collègue romaniste, Thibaud Lanfranchi, qui rejoint la précédente sur bien des aspects, tout se focalisant sur d’autres éléments. Ces deux critiques, tout à fait complémentaires, sont fort bienvenues dans une atmosphère où les thèses pourtant fort dicutables défendues par Au commencement était… ont souvent été accueillies sans le moindre recul critique.

J’en profite pour signaler un étonnant article en ligne, portant sur la question plus précise de l’influence supposée d'un intellectuel huron sur le mouvement des Lumières. Cet article est littéralement dévastateur pour Graeber et Wengrow, mais j’aimerais beaucoup avoir d'autres éclairages compétents sur ce point afin de savoir à quoi m’en tenir.

De mon côté, j’ai mis la dernière main au texte que j’ai rédigé sur la base de ma contribution à la journée de la SPF consacrée à ce sujet. Il devrait paraître dans les prochaines semaines...

Les liens vers les textes

2 commentaires:

  1. > De mon côté, j'ai mis la dernière main au texte que j'ai rédigé sur la base de ma contribution à la journée de la SPF consacrée à ce sujet. Il devrait paraître dans les prochaines semaines...

    Félicitations !

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    1. Merci... J'espère que le contenu vous inspirera les mêmes sentiments !

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