Un selfie et quelques nouvelles
Un emplumé et un déplumé |
Tout d'abord, ce week-end, j'étais au Mans, pour le salon de « la 25e heure ». Je savais qu'y seraient présents Marc Dozier, le réalisateur des films mettant en scène des papous huli, et son ami Polobi, dont j'ai parlé sur ce blog ici et là. J'espérais donc pouvoir les croiser de loin et, très éventuellement, pouvoir échanger quelques mots. Toutes mes espérances ont été dépassées, puisque samedi matin, je me suis retrouvé assis juste à côté de la vedette de L'exploration inversée. J'en ai profité pour réaliser le premier selfie de ma longue existence – mais l'événement justifiait que je fasse une entorse à mes principes. J'ai aussi mis l'occasion à profit pour résoudre un mystère qui me taraudait : pourquoi le cabaret sur lequel se conclut le premier volet est-il le Moulin Rouge, alors que le deuxième volet parle du Lido ? La réponse, obtenue auprès de Marc Dozier, est simple comme bonjour : cinq années séparent les deux films, et dans l'intervalle, Julie, la danseuse avec laquelle s'était lié Polobi, avait changé d'employeur.
Hormis ces activités mondaines, je mets ces jours-ci (tout comme durant les semaines passées) la dernière main à mon prochain bouquin d'économie. Et comme le dit un célèbre proverbe, si les premiers 90 % du texte prennent 90 % du temps de rédaction, les 10 % restants prennent eux aussi 90 %. Bref, j'en suis aux derniers polissages, en espérant que le résultat intéressera les lecteurs.
Ce travail s'est ajouté à la rédaction d'un article « savant » (mais qui s'efforce de rester lisible par un public non spécialiste) au sujet de la non pénétration de l'arc en Australie, ainsi que des limites de la domestication du chien. Ce texte, co-écrit avec mon ami préhistorien Jean-Marc Pétillon, critique le raisonnement d'Alain Testart, qui a vu dans ces phénomènes des blocages techniques dus aux structures sociales particulières de l'Australie. L'article est en cours d'acceptation définitive dans une revue académique et, sauf contre-ordre de dernière minute, devrait y être publié en décembre-janvier.
Cette échéance est également celle d'un article en anglais, qui tente de faire le point sur l’œuvre d'Alain Testart, et qui sortira dans le prochain numéro de Historical Materialism. J'en mettrai une copie en français sur ce blog dès sa parution.
Enfin, je me suis attelé à écrire quelques pages sur la question de la dette publique, et des conditions de son émergence. Rédigé sous la forme d'un entretien (mené par Martin Chabert), le texte doit sortir dans le prochain numéro de Regards croisés sur l'économie – non, mauvais esprits, il ne s'agit pas d'une revue louche.
Tout cela pour dire que je plaide les circonstances atténuantes (et exténuantes) et que je ferai de mon mieux pour alimenter à nouveau ce blog dans les semaines à venir.
Que de bonnes nouvelles :-) Encore de passionnantes lectures à venir
RépondreSupprimerMerci, c'est très gentil. J'espère ne pas vous décevoir !
RépondreSupprimerBonnes nouvelles...et vous passez au Lido aussi.
RépondreSupprimerOui, mais en soirée privée. Vous n'étiez pas censé être au courant. ;-)
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